mardi, 20 octobre 2015 06:51

Quelle alimentation choisir ?

À travers le monde, de nombreux régimes alimentaires existent, variant en fonction des cultures, des traditions, des goûts, mais aussi des problématiques de santé, d’écologie et de bien-être.

Dans les régions où la famine ne ravage pas la population et où l’accès à l’alimentation est simplifié, la recherche du bien-être personnel en passant par une alimentation saine et équilibrée devient une quête de tous les jours pour grand nombre de personnes. Mais il y a de quoi être perdu lorsqu’on cherche à s’orienter vers une telle alimentation! Entre les régimes hyper-protéinés ou hypocaloriques, les régimes accordés au rythme biologique ou en fonction du groupe sanguin et encore les régimes adaptés à des intolérances spécifiques ou pour suivre ses convictions, tout est là pour faire tourner la tête. Les mots « régime », « diététique », « bien-être », « santé » sont les mots clés du XXI ème siècle, signe d’une volonté grandissante de se soucier de soi et de remettre en question les habitudes bien ancrées.


En soit, ceci est une bonne chose. Reste à savoir comment procéder! Comment faire le tri entre toutes ces informations?

Au-delà du bien-être personnel, la prise en compte de l’environnement et du respect de la nature joue également un rôle important. Il devient de plus en plus clair que l’activité intensive des humains est nuisible pour la Terre. Le réchauffement climatique, probablement dû à l’augmentation des gaz à effets de serre d’origine anthropique, est responsable de dérèglements climatiques provoquant, entre autre, une fonte de la banquise inquiétante. L’épuisement des ressources de la Terre, exploitée pour les besoins d’une société toujours plus consommatrice, risque de mener les Êtres-vivants à une impasse.
Face à ces problématiques, il est donc important de réduire son « empreinte écologique ». Un des moyens d’y parvenir est de choisir une bonne alimentation.
Il est important de savoir, tout d’abord que l’agriculture est un secteur qui consomme d’énormes quantités d’eau douce (on compte généralement 1000 tonnes d’eau pour produire une tonne de céréales et encore plus pour produire de la viande). De plus c’est un secteur qui participe fortement à l’effet de serre (plus que le transport routier et l’industrie manufacturière) dû à l’épandage d’engrais azoté, à la fermentation des déjections animales et par l’utilisation de l’énergie. L’agriculture est également responsable de l’érosion de la biodiversité et des sols ainsi que de pollution (notamment par l’usage de chimie de synthèse).
Cette agriculture, avec toutes les conséquences qu’elle engendre, est produite à 80% uniquement pour l’alimentation du bétail, ce même bétail qui est utilisé pour fournir les populations en viande et sous-produits animales. Alors qu’elle pourrait permettre de nourrir directement les 850 millions de personnes en malnutrition et de faire face à l’augmentation de la population. De plus la production de protéines animales nécessite huit fois plus d’énergie fossile que la production de la même quantité de protéines végétales.

L’élevage et l’engraissement du bétail utilisent 78% des terres agricoles mondiales, nécessitant une intense déforestation pour pallier à une demande toujours croissante de viande et de sous-produits animaux. Cette même déforestation provoquant 18 à 20% des émissions de gaz à effets de serre et la disparition de centaines d’espèces animales quotidiennement.
En matière de santé, de nombreuses statistiques montrent que le régime végétarien diminue le risque de développer des maladies cardio-vasculaires, des cancers, l’ostéoporose, l’asthme, l’arthrite, le diabète et l’obésité. L’organisme humain n’est pas adapté à digérer de la viande, en effet son estomac est très long favorisant la putréfaction et la macération des produits carnés, de plus les sels acides du corps ne sont pas suffisamment puissants pour accélérer la digestion de ceux-ci. Les produits laitiers, eux aussi, favorisent le développement de nombreux cancers, de l’ostéoporose, de l’obésité et du diabète. Le lait de vache étant uniquement adapté pour son veau, il n’est pas surprenant de voir que celui-ci entraîne de nombreux problèmes de santé, d’ailleurs 75% de la population mondiale y est intolérante.

Les nutriments, comme les protéines, que l’on peut trouver dans les produits animaux se trouvent également dans divers produits végétalaux notamment les légumes, les fruits, les oléagineux, les céréales et les légumineuses. Selon le rapport de 2003 de l’Association américaine de diététique et des diététistes du Canada: » un régime végétalien bien planifié, de même que d’autres régimes végétariens, est adapté à tous les stades de la vie, y compris en cours de grossesse, pendant l’allaitement, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence « . De plus Charles Darwin, par exemple, considérait le frugivorisme (régime composé de fruits, d’oléagineux et de verdure) comme le régime le plus naturellement adapté à la physiologie de l’humain.
Les régimes sans produits provenant des animaux se développent peu à peu (notamment aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne), ayant permis la création de nombreuses alternatives végétales. Il s’agit de produits permettant de remplacer tout produit animal, afin de retrouver un semblant d’aspect, de texture et même de goût. L’avantage étant surtout le grand apport protéiné qu’ils procurent, ainsi que le plaisir de pouvoir recréer des plats qui semblaient impossibles à faire uniquement à base de végétaux. On les appelle notamment les simili-carnés et les faux-mages. Il s’agit de steaks, de burgers, de saucisses, de charcuterie, des fromages de diverses formes mais également de biscuits, de bonbons et autres sucreries, le tout évidemment sans aucun produit animal.

L’accès à ce genre de produits reste encore difficile en France, on les trouve notamment dans les magasins spécialisés ou dans des boutiques en ligne comme le site Végéclic qui permet de se faire livrer dans toute l’Europe. Dans certaines grandes villes, on peut également trouver des restaurants végétariens même végétaliens ainsi qu’un magasin entièrement végétal.
Suite aux divers arguments cités plus haut, il est possible de dire que l’alimentation qui semble la mieux adaptée autant pour le bien-être que pour des raisons écologiques mais également des raisons éthiques évidentes, est une alimentation exempt de tout produits provenant des animaux. Il y a un large choix de sites, blogs, forums, livres, vidéos et autres supports d’informations disponibles notamment sur Internet permettant de se renseigner correctement afin de se faire sa propre opinion et de franchir le pas en toute confiance.

Pour trouver une série de liens, des informations et pour tester des produits, rendez-vous sur le site Végéclic.

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