Sommaire:
- Rachael Millanta et une plainte précoce auprès du CPSO
- Un historique de plaintes contre Esther Park
- Restrictions sur la licence et fermeture annoncée du cabinet
- Appel à la transparence et aux recours légaux
Rachael Millanta et une plainte précoce auprès du CPSO
Rachael Millanta, une ancienne patiente de la clinique, avait déjà alerté le CPSO en avril 2021 sur des pratiques qu’elle jugeait inappropriées. Elle a signalé des conditions de consultation non conformes, notamment l'absence de confidentialité et une communication insuffisante. Lors de son rendez-vous, elle aurait été invitée à retirer ses vêtements sans que la porte ne soit fermée et sans qu'une protection adéquate ne lui soit fournie.
Par ailleurs, elle a mentionné une procédure médicale douloureuse effectuée sans consentement explicite, suivie d’une prescription sans explication sur son utilité. Après cet incident, elle a immédiatement contacté sa famille et déposé une plainte auprès du CPSO, espérant des actions correctives.
Un historique de plaintes contre Esther Park
L’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario a confirmé que plusieurs patients avaient déjà exprimé des préoccupations concernant les consultations de Park. Les plaintes concernaient principalement un manque de clarté dans les explications médicales et une impression de précipitation lors des examens.
Le CPSO a adressé à la gynécologue des recommandations visant à améliorer sa communication avec les patients et à garantir le respect des protocoles médicaux. Toutefois, malgré ces avertissements, d’autres manquements ont continué d’être signalés.
Restrictions sur la licence et fermeture annoncée du cabinet
Face aux problèmes de contrôle des infections dans la clinique, Toronto Public Health est intervenu et a imposé des mesures correctives. En décembre 2024, le CPSO a imposé des restrictions sur la licence d’Esther Park. Peu après, la clinique a annoncé sa fermeture prévue pour avril prochain.
L’Ordre des médecins a précisé qu’une enquête pouvait se poursuivre même après la retraite ou la démission d’un praticien. Les patients sont encouragés à déposer une plainte s’ils estiment avoir subi un préjudice, même après la cessation d’activité d’un médecin.
Appel à la transparence et aux recours légaux
Face à ces révélations, plusieurs anciens patients ont réclamé plus de transparence de la part des autorités médicales. Sandra Cole, une autre patiente de Park, a manifesté devant la clinique afin d’alerter les patients encore suivis par la gynécologue et d’exiger des comptes du CPSO.
D’un point de vue juridique, des options restent ouvertes pour les patients souhaitant obtenir réparation. Une avocate spécialisée en faute médicale souligne que le recours à la justice peut être une alternative pour ceux qui estiment que les procédures internes du CPSO n’ont pas permis d’obtenir une réponse satisfaisante. Un procès peut offrir une reconnaissance des préjudices subis et garantir une meilleure protection pour d’autres patients à l’avenir.
Toronto Public Health a assuré que les problèmes de contrôle des infections avaient été résolus depuis octobre dernier. Cependant, pour de nombreuses victimes, l’impact psychologique et émotionnel de leur expérience reste une réalité bien présente.
Source: cbc.ca