Sommaire:
- L’appel urgent à renforcer les effectifs de sécurité spécialisés
- L’agression confirmée par l’autorité sanitaire de Vancouver
- Adriane Gear alerte sur les dangers persistants
- Le ministère de la Santé réagit avec des chiffres
- La pression monte sur les autorités
L’appel urgent à renforcer les effectifs de sécurité spécialisés
Une représentante du syndicat décrit l’agression comme un événement brutal ayant nécessité l’intervention immédiate des collègues de la victime.
L’agression confirmée par l’autorité sanitaire de Vancouver
Le 13 mars, une infirmière a été attaquée et étranglée jusqu’à perte de conscience par un patient dans l’unité psychiatrique de l’Hôpital général de Vancouver. Un autre patient a également été agressé. Les autorités sanitaires de Vancouver ont confirmé ces faits. La soignante, gravement secouée, se remet actuellement chez elle.
Adriane Gear, présidente du Syndicat des infirmières de Colombie-Britannique, a expliqué que l’incident s’est produit dans une aile psychiatrique isolée, rendant l’accès des équipes de sécurité plus lent. Le personnel de sécurité met plusieurs minutes pour rejoindre cette section, ce qui, selon Gear, est inacceptable.
Adriane Gear alerte sur les dangers persistants
Selon Gear, l’unité psychiatrique accueille des patients dont le comportement peut être violent, parfois documenté par des antécédents. Elle insiste sur le fait que l’environnement n’est pas sécurisé ni pour les employés ni pour les autres patients. La dirigeante syndicale appelle à une augmentation du personnel de sécurité formé pour anticiper et désamorcer les comportements violents.
Elle souligne également que cette agression n’est pas un cas isolé. Il y a quelques mois, une infirmière a été poignardée au même établissement. De plus, un individu armé d’une machette a menacé le personnel à l’hôpital Eagle Ridge à Port Moody. Ces événements renforcent l’inquiétude du syndicat, qui redoute qu’un drame plus grave ne se produise avant que des mesures concrètes soient prises.
Le ministère de la Santé réagit avec des chiffres
Le ministère de la Santé a déclaré qu’environ 750 agents de sécurité à temps plein sont actuellement en poste dans 30 établissements de santé en Colombie-Britannique. Il a indiqué également qu’une extension du dispositif de sécurité à d’autres hôpitaux est en cours d’étude.
Ces agents sont formés pour identifier et désamorcer les situations à risque avant qu’elles ne dégénèrent, mais leur présence est encore jugée insuffisante dans certaines unités psychiatriques comme celle de l’Hôpital général de Vancouver.
La pression monte sur les autorités
Le Syndicat des infirmières craint une fuite du personnel si la situation ne change pas rapidement. Les agressions répétées, le manque de protection et les retards d’intervention dissuadent les nouvelles recrues de rester dans la profession. Adriane Gear interroge publiquement : « Faudra-t-il qu’un de nos membres soit tué pour que les choses bougent vraiment ? »
Pour le moment, aucune nouvelle mesure concrète n’a été annoncée par le gouvernement provincial, malgré les incidents multiples et les appels répétés du syndicat.
Source: CBC